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De Graecia ad Romam

Prostitution et maisons closes

Prostitution et maisons closes

Bonjour tout le monde, aujourd'hui je reviens avec un sujet un peu particulier, qui peut en choquer certains ; la prostitution ! en effet, lors de ma visite du temple (vous pouvez lire l'article sur le blog), j'ai aperçu sur les murs des rues de Rome ce qu' il m'a semblé être des formes de pénis en érection !!! je me suis donc renseigné - le plus subtilement possible, pensez-vous ! - sur leur signification, et la réponse est très simple ; ce sont comme des panneaux de signalisation pour guider les gens jusqu'au maisons de prostitution ! Il faut dire que les romains ne sont pas très pudiques, pourtant en grèce j'ai toujours entendu dire qu'ils étaient incapable de faire quelques chose la lumière allumée...  Eh bien non ! En effet, les romains sont exposés à une incroyable debauche d'érotisme, on peut voir dans la vie de tous les jours des peintures murales obsèces, des miches de pain en formes d'organes génitaux masculins ou féminins chez le boulanger, ... mais n'allez pas croire que c'est de la simple pornographie gratuite, non, c'est juste que ces figures sont des symboles des santé, prospérité, et d'abondance... Ceci dit, même s'il est courant de voir le vin présenté dans un récipient en forme de pénis en érection, il faudrait être sacrément éméché pour oser boire à la bouteille et votre réputation y prendrait un coup !

Revenons donc au sujet ... d'après ma source, dont je ne citerai pas le nom pour en préserver l'anonymat (on peut le comprendre), à Rome la prostitution à toujours existé. D'ailleurs, souvenez vous, les deux fondateurs de Rome, Romulus et Rémus ont été elevés par une louve. Or, en latin, le premier sens de lupa est louve bien sur, mais le deuxième, le sens figuré est prostituée ! On comprend mieux maintenant n'est ce pas ? Ces "louves" sont partout à Rome, on en trouve pratiquement dans chaque coin de rue, et elles receuillent de nombreux enfants abandonnés pour les éviter de mourir de froid et les enroler par la suite dans leur commerce, ingénieux, non ? Moi je trouve ça assez injuste, mais de toute façon, même si la prostitution est considérée comme un crime à Rome, il n'y a aucune réglementation pour cette pratique... 

 

 

Voici quelques questions que l'on peut se poser sur la prostitution à Rome et leur réponse :

 

  • Où trouve-t-on les prostituées ?

Partout. On peut en trouver sous les arches des batiments publics, comme le Colisée par exemple, mais il y en a beaucoup aussi aux abords des temple. Ensuite il y a bien sur les maisons de prostitutions ou maisons closes qui n'ont pas d'emplacement particuliers mais certains quartiers en sont farcis, non pas à cause de restrictions gouvernementales, mais parce que c'est là que l'on trouve le plus de clients. La Subure est le plus célèbre de ces quartiers chauds fameux, maintenant je sais qu'il faurda que j'

 

évite de passer par là... Il y en a aussi près du circus maximus, et sur les façades de celui-ci, j'ai lu des inscriptions qui décrivent les services qui vous seront effectués.

 

  • Quelles sont les catégories ?

En effet, il y a plusieurs catégories dans cette profession, et certaines filles de joie tirent leurs nom de leur zones d'activitée favorite. Au bas del'échelle, il y a les diabolariae, les moins chères, ensuite celles qui racolent dans la rue sont des scorta erratica (des "traînées"), ils existent aussi les lupae qui habitent une tanière de loup. celles qui me dégoutent le plus, les bustuariae (les "veilleuses de tombes") qui exercent dans les cimetières, et parfois même à l'intérieur des tombes !!! enfin au sommet de la proffession on trouve les meterices, qui sont souvent des courtisanes de luxe.

 

  • combien ça coûte ?

A Rome, l'amour vénal est plutôt abordable. vous pouvez vous offrir les services d'une fille de joie pour le prix d'une miche de pain, et même une passe dans une maison close, de meilleure qualité, coûte à un ouvrier l'équivalent de deux ou trois heures de travail.

 

  • quelles sont les catégories de la société qui fréquentent  ce genre d'endroit ?

Il est assez embarrassant pour l'aristocratie de fréquenter les maisons closes, parce que ces activités sont résèrvées à la plèbe. En réalité, beaucoup de sénateurs (ou même des autorités de la ville) reçoivent de bons revenus en tant que propriétaires de maisons de passe. Et bien sûr, les adolescents de toutes classes sociales y font parfois une halte après une soirée bien arrosée.

 

  • Les femmes aussi sont elles clientes ?

Non, c'est seulement les hommes qui fréquentent ce genre d'endroit. Les dames sont supposées assouvir leurs désirs de façons plus discrètes avec les gladiateurs, des esclaves, ou encore avec les emplyés des thermes, ou alors si elles sont vraiment en manque, elles encaisseront au lieu de débourser.

 

  • comment ça se passe ?

A l'entrée le client est acceuilli par la maquerelle (patronne) qui encaisse l'argent, et en échange remet au client un coupon qui précise à quel(s) service(s) il a droit. Pour la suite, pas besoin de précisions...

 

  • Y a-t-il des risques ?

En effet, plus on descend vers le bas de gamme, plus il y a de risques d'attraper des maladies Sexuellement Transmissibles. Dans les maisons closes chic, ils y a des employés chargés d'aller chercher de l'eau à la fontaine; afin que les filles se lavent après chaque client. Conclusion : il vaut mieux payer plus cher si vous ne voulez pas attraper des maladies...

Faites aussi attention aux inscriptions sur les murs qui peuvent être des publicitées mensongères.

 

Pour finir quelques petites anecdotes :

 

  • La loi romaine autorise à executer sur le champ les acteurs, gladiateurs, criminels ou esclaves surpris en flagrant délit avec une femme mariée.
  • On dit que Messaline, inpératrice nymphomane, satisfaisait sa libido dans une maison close, consommant chaque nuit plus de partenaire que les filles les plus aguerries de l'établissement.
  • Les femmes esclaves coupables d'un crime peuvent être vendues dans des maisons closes.
  • Les prostituées, même lorsqu'elles sont retraitées, n'ont pas le droit de pratiquer certaines activitées.
  • Les femmes capturées par les pirates étaient souvent revendues à des maquerelles quand elles ne pouvaient être échangées contre une rançon.

 

 

Scène de prostitution

Scène de prostitution

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